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5 octobre 2007
Mathieu Perona

Mathieu Perona

J’ai commencé l’aïkido en 1997 sous la direction de Serge Cruz. Venu à Paris pour mes études, j’abandonne la pratique pour un an, puis reprends à la rentrée 1999 au PAC sous la direction de ses deux enseignants d’alors, Arnaud et A. D.

Sous leur direction commune, je progresse jusqu’au premier dan. Arnaud continue ensuite à me former pour un premier dan Aïkikaï, qui me permet de partir six mois au Japon l’esprit tranquille. À mon retour, Arnaud et Matthieu me conduisent au deuxième dan, ainsi qu’au brevet d’État d’éducateur sportif. J’ai donc maintenant le plaisir de faire partie de l’équipe des enseignants du PAC.

Débuts

Ma venue à l’aïkido est née d’un concours de circonstances. Enfant, j’en avais fait un an, sans grand enthousiasme. À 17 ans, je décide de commencer un art martial. Cela tombe bien, ma commune organise une réunion d’information sur ce thème. Au menu (théoriquement) judo, karate, aïkido et ïaïdo. Je procède alors par élimination. Le ïaïdo n’a pas jugé utile de se déplacer. Le karate est représenté par des armoires à glace qui ne parlent que compétition, pas très accueillant pour l’intello peu sportif que je suis alors. Restent donc le judo et l’aïkido.

Au cours de la réunion, le problème de l’entretien de la salle est posé. Le personnel municipal ne suffisant pas à la tâche, le professeur d’aïkido suggère qu’à tour de rôle, les clubs de judo et d’aïkido fassent le grand ménage sur et sous les tapis. Violente sortie du professeur de judo, qui déclare que jamais de sa vie il ne fera le ménage dans sa salle, ce n’est pas son boulot. C’est donc décidé, je ferai de l’aïkido [1].

Je commence donc l’aïkido sous la direction de Serge Cruz, 3e dan. Serge pratique chaque semaine chez Me Tamura, et enseigne un aïkido précis, rigoureux, puissamment ancré sur le sol, avec des appuis très sûrs : une excellente base pour un débutant, les anciens ajoutant le dynamisme dans le cours de leur évolution. Très impliqué dans la vie de la Ligue locale, Serge fait également bénéficier ses élèves de son ouverture : stages d’aïkido, naturellement, mais il m’invite également à participer à un stage de jodo, et conduit tout le club à Bras pour un après-midi exceptionnel sous la direction de Me Tamura, que j’ai ainsi eu la chance de voir de près, au sein d’un petit groupe.

Paris

Venu à Paris pour mes études, j’abandonne pour un an l’aïkido. Ce fut sans doute une erreur. Je reprends l’année suivante, et découvre le PAC. Pendant deux ans, c’est mon seul lieu de pratique, où je bénéficie de la double perspective d’Arnaud Chiniard et d’A. D. Mes études me laissant plus de temps, ma troisième année dans le club est une année d’ouverture. Vers les stages fédéraux, dont les intervenants passent parfois dans le club (citons par exemple Pierre Chassang, René van Droegenbroek et Stéphane Benedetti), et vers le Birankaï, groupe de Me Chiba, dont le travail intéresse beaucoup A. D., qui invite Didier Hatton. Je passe alors mon premier dan, en juin 2002.

Après l’accident d’A. D., puis la fondation de son propre club, je continue à m’entraîner sous la direction d’Arnaud. Devant partir au Japon, je passe mon premier dan Aïkikaï en 2004. Cette année-là, je fais également la rencontre de Matthieu Caillat, venu d’abord suppléer Arnaud indisponible, puis qui accepte de rester dans le club. Il m’aide ainsi à accéder au deuxième dan.

De janvier à juillet 2005, je suis à Tokyo. Pendant un mois, je suis les cours du Hombu Dojo (voir ici et ), sans vraiment y trouver ce que je cherche. La convivialité et le bon esprit du PAC me manquent dans cette grande structure où les ego frottent vite les uns contre les autres. Profitant que je suis hébergé pas l’Université de Waseda, je vais donc voir ce qui se passe du côté du club d’aïkido Tomiki Ryu, l’aïkido de compétition (impressions). Je suis très bien accueilli par des étudiants un peu étonné de ma démarche, et j’apprends au final beaucoup.

De retour à Paris, je reprends au PAC, et Arnaud commence à me parler d’enseignement. Je décide donc de me lancer dans l’aventure du brevet d’État, que je passe en novembre 2006, ce qui me permet de devenir à mon tour enseignant du PAC et de continuer mon itinéraire au sein de ce club dont j’apprécie toujours autant la chaleur humaine, l’ambiance et le niveau technique.

Et à part l’aikido ?

Vous pouvez consulter ma page personnelle.

Notes

[1Notez bien : je ne dis pas qu’une telle attitude est représentative des enseignants de judo : c’est cet enseignant-là seulement qui m’a rendu le fier service de m’orienter sans le savoir vers l’aïkido.

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