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15 mars 2007
phiphi

Coup d’envoi réussi

Vendredi 9 mars 2007, gymnase Amyot.

10h Patrice le président du PAC a pris son kimono et le grand hakama noir pour accompagner cette séance inaugurale de Handi Aïkido pour les handicapés mentaux parisiens. Arnaud le professeur de la première heure à son appareil photo pour immortaliser l’instant et les ciseaux pour couper les ceintures à la bonne longueur. Yves le bénévole de service du PAC rapporte moitié des kimonos neufs pour nos sportifs et Philippe, qui reste avec Patricia à la boutique Matsuru-Sedirep de la rue saint-Jacques, se dépêche de préparer le reste des tenues pour les amener avant la fin de la séance. Agnès, qui assure ces cours le vendredi, un peu émue quand même de se lancer dans l’aventure, réfléchit à son introduction.

10h15 Le groupe du CAJ Aussaguel arrive dans une joyeuse effervescence. Salutations, retrouvailles bruyantes avec Arnaud et tout de suite direction les vestiaires. Comme prévu, ils sont onze futurs sportifs accompagnés de Jacques et sa collègue Khadija. Dommage que ceux du CAT ne soient pas là.

Après un rapide échauffement, quelques chutes, histoire d’apprendre à toujours se relever, et quelques tai-sabakis (déplacements fondamentaux de l’aïkido), nous pratiquons deux ou trois techniques très simples sur saisie des poignets. Les pratiquants sont très attentifs, très fiers de porter leurs keiko-gi tout neufs et, forcément, un peu trop grands avant le premier lavage, très studieux, même si certains sont un peu intimidés. Après un traditionnel Kokyu-ho, exercice respiratoire de placement du centre pratiqué au sol et à deux, le cours se termine dans la bonne humeur, quelques pratiquants profitent des derniers instants pour nous faire une démonstration de lutte.

Au bord du tapis, témoin curieux, Yves Bergeret , délégué des Papillons Blancs de Paris, constate de visu que la séance vit à un rythme plutôt soutenu car la présence sur le tatami de trois accompagnants valides aux cotés du professeur évite les embarras qui se prolongent devant une technique difficile.

11h15 Interruption folklorique de Philippe qui arrive avec le reste des kimonos. Ça perturbe un peu l’attention générale mais tout rentre vite dans l’ordre et le cours reprend.

De les voir tous en kimono, souriants et actifs est une récompense qui nous paye largement les efforts consentis pour en arriver là.

C’est l’heure. Midi ; le professeur de Yoga qui va prodiguer son enseignement après nous, 80 ans passés, vieux sage que plus rien n’étonne, regarde d’un œil amusé et attentif nos sportifs terminer cette première séance le sourire aux lèvres. Il nous confiera, qu’ancien pratiquant lui-même, cela lui rapelle sa jeunesse.

Midi et demi, dehors il pleut à verse mais personne ne s’en apercoit, tout à la satisfaction d’avoir réussi le coup d’envoi.

Bravo à tous,
A vendredi.

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